Quels sont les symptômes annonciateurs de grossesse ?
Parfois de petits signes plus ou moins discrets peuvent être révélateurs d’une grossesse… Mais rien de sûr encore !
> L’absence de règles
Premier symptôme à surveiller de près : le retard puis l’absence de règles. C’est généralement ce changement qui alerte de nombreuses futures mamans. Néanmoins, certaines femmes ne possèdent pas de cycles parfaitement réguliers et sont souvent sujettes à des retards de règles allant de quelques heures à plusieurs jours. Pour celles-ci, le retard de règles n’est donc pas forcément synonyme de grossesse.
Autre symptôme possible de grossesse : les « règles anniversaires ». Celles-ci correspondent à des saignements ayant lieu le même jour que la date présumée des règles. Moins abondantes que des règles habituelles, ces dernières sont signe de grossesse et correspondent normalement à la nidation de l’embryon au sein de la muqueuseGlossaireMembrane qui tapisse les organes du corps et qui produit du mucus, une substance visqueuse.*. En revanche, elles ne sont censées être ni douloureuses, ni persistantes… N’hésitez pas à parler à votre médecin de tout saignement quel qu’il soit : certaines pertes de sang peuvent être le signe d’une fausse couche ou d’une grossesse extra-utérine.
> Une sensation de seins « tendus »
Autre symptôme de grossesse très connu des femmes enceintes : les seins grossissent et se tendent. Ce symptôme peut apparaître très tôt durant la grossesse, sous l’effet de la progestéroneGlossaireHormone féminine qui sert à préparer l’utérus* pour une grossesse. Elle est produite dans la seconde moitié du cycle menstruel après l’ovulation*, période pendant laquelle ses taux augmentent pendant quelques jours puis diminuent en l’absence de fécondation*. La progestérone agit sur la muqueuse* de l’utérus* (ou endomètre), et permet la survenue des règles à la fin de chaque cycle menstruel. *. Les mamelons changent eux aussi d’apparence et ont tendance à foncer et à devenir plus douloureux. D’ailleurs, les petites glandes de l’aréole ont tendance à grossir et deviennent plus visibles qu’auparavant.
> Les envies particulières
Certaines femmes ressentent dès le tout début de leur grossesse leurs premières envies alimentaires. Soudainement, en plein milieu de la journée ou de la nuit, elles sont friandes de chocolat, de fraises, de poisson ou bien de fromage. A surveiller !
Les nausées
Les premières nausées matinales peuvent être signe de grossesse. Il ne s’agit pas forcément de vomissements dans les premiers temps, mais surtout de dégoût soudain pour un aliment ou une odeur. Par exemple, alors que vous portiez chaque jour votre parfum préféré, ouvrir son flacon vous est aujourd’hui impossible. Cela vous donne une sensation de fort écœurement. Pareil avec votre fromage préféré, ou bien encore, votre tasse de café quotidienne… Bref, vous ne reconnaissez plus vos goûts et… vos dégoûts !
> Un besoin irrépressible de dormir !
Dès les premières semaines de grossesse, les futures mamans sont généralement touchées par une importante somnolenceGlossaireDemi-sommeil, état intermédiaire entre le sommeil et la veille.* et une envie très fréquente de dormir. Celle-ci est provoquée par l’effet sédatif de la progestérone libérée pendant la grossesse. Résultat : vous vous sentez très rapidement fatiguée et n’êtes plus capable de veiller tard le soir. Si vous êtes enceinte, apprenez vite à bien dormir au cours de la grossesse. En effet, cette fatigue constante risque de durer tout au long du premier et du dernier trimestre de grossesse.
> Envie de faire pipi !
Autre élément pouvant vous mettre la puce à l’oreille : l’envie fréquente d’uriner. Alors que vous pouviez rester des heures sans même penser à aller aux toilettes, vous avez maintenant constamment envie de faire pipi ! Ces envies d’uriner sont très fréquentes en début de grossesse et proviennent généralement de l’utérusGlossaireOrgane appartenant au système reproducteur de la femme, l’utérus est une poche prévue pour accueillir un embryon et favoriser son développement. La muqueuse* interne de la paroi, appelée endomètre, est sensible aux hormones sexuelles féminines (œstrogènes). Au cours du cycle menstruel, l’épaisseur de l’endomètre augmente pour favoriser l’implantation du futur embryon. Le col utérin est fermé par un bouchon de mucus épais qui devient mince et perméable au sperme uniquement au moment de l'ovulation*. Si la fécondation* n’a pas lieu, l’endomètre finit par se détruire, provoquant les menstruations. À l’inverse, si la fécondation* a lieu, l’œuf migre depuis les ovaires à travers les trompes de Fallope pour finalement effectuer la nidation dans l’utérus. L’utérus est alors capable de s’étendre jusqu’à 35 centimètres pour s’adapter à la taille du fœtus* et au placenta*. L’utérus subit des contractions musculaires du myomètre au moment de l’accouchement pour expulser le nouveau-né par le vagin.* qui appuie sur la vessie.
> Les troubles digestifs
Les futures mamans sont souvent sujettes aux troubles digestifs. Ballonnements, brûlures d’estomac ou encore constipation sont des maux de grossesse très fréquents. Accompagnés de nausées, certains de ces symptômes pourraient même faire penser à ceux d’une gastro-entérite ! Néanmoins, veillez à ne pas prendre une véritable gastro-entérite ou bien une grippe pour de simples maux de grossesse. Soyez attentive à votre corps et surveillez de près votre état de santé. N’hésitez pas à en parler avec votre médecin.
> Les sautes d’humeur
Chez certaines femmes, les sautes d’humeur peuvent apparaître dès le 1er mois de grossesse. Elles vous font passer des rires aux larmes sans que vous ne sachiez pourquoi. Vous vous sentez plus sensible que d’habitude, comme à fleur de peau.
A prendre avec précaution, tous ces symptômes énumérés ne sont pas une preuve incontestable de votre grossesse mais plutôt des éléments pouvant vous mettre sur la piste d’une hypothétique grossesse. Seul un test de grossesse, puis une prise de sang réalisée en laboratoire, pourront apaiser vos doutes et confirmer votre grossesse. Les tests de grossesse sont en vente libre en pharmacie, dans les supermarchés et plannings familiaux. Autre alternative : réalisez une prise de sang chez votre médecin traitant !
Plus d’infos :
http://www.infobebes.com/Envie-de-bebe/Tomber-enceinte/Test-de-grossesse
Qui peut m’aider à payer un test de grossesse, une consultation chez un gynécologueGlossaireMédecin spécialiste qui accompagne tant les grossesses dites « normales » que celles dites « à risques ». Il pratique régulièrement des accouchements.*, une pilule contraceptiveGlossaireMédicament contenant des hormones (oestrogènes et/ou progestatifs) qui empêchent l’ovulation*. Ce médicament se présente sous forme de plaquettes contenant habituellement 21 pilules. La femme en avale une chaque jour à un moment de la journée (le matin, le soir). Lorsque la plaquette est terminée, elle attend 7 jours avant d’entamer une nouvelle plaquette. Durant ces quelques jours, surviennent généralement les règles. Avec certains types de pilule, le rythme peut être d’un comprimé par jour pendant 22 jours et 6 jours d’interruption, Il existe également des pilules que l’on prend en continu. La pilule est très efficace dès le premier comprimé, à condition de commencer le premier jour des règles et de la prendre ensuite tous les jours, au même moment de la journée, jusqu’à la fin de la plaquette. On peut alors faire l’amour sans risque de grossesse, même durant la semaine d’interruption entre deux plaquettes. La pilule doit être prescrite par un médecin. Mais un examen gynécologique n’est pas systématiquement nécessaire, surtout s’il s’agit d’une jeune fille qui consulte pour une première contraception*. Le médecin peut se contenter de poser des questions sur l’état de santé de la femme. Contrairement aux préservatifs, l'usage de la pilule contraceptive ne protège pas du tout contre les infections sexuellement transmissibles (IST)*.*… ?
En aucun cas, le prix ne peut être un frein à vos démarches. Vous pouvez introduire une demande auprès du CPASGlossaireUn CPAS, ou 'centre public d'action sociale', assure la prestation d'un certain nombre de services sociaux et veille au bien-être de chaque citoyen. Chaque commune ou ville a son propre CPAS offrant un large éventail de services. En Belgique, bon nombre de gens disposent de moyens de subsistance insuffisants ou sont parfois sans domicile fixe (SDF). Toutes ces personnes peuvent bénéficier de l'assistance sociale du CPAS. Chaque personne résidant légalement en Belgique a droit à une assistance sociale. Cette assistance sociale a pour but de garantir un revenu minimum à l'ensemble de la population. Pour pouvoir bénéficier de l'aide sociale, certaines conditions doivent être remplies. Avant de l'octroyer, le CPAS effectue, dans chaque cas, une enquête sur les moyens de subsistance de la personne concernée. Le CPAS examine quelle aide est la plus adaptée en fonction de la situation personnelle ou familiale de la personne concernée et lui offre les moyens adéquats de subvenir à ses besoins. Voici quelques exemples de services proposés par le CPAS : aide financière, logement, aide médicale, aide et soins à domicile, mise au travail, médiation de dettes, aide psychosociale, assistance judiciaire, admission dans des institutions, accueil dans des centres d'aide sociale, accueil de crise, accompagnement et assistance financière concernant l'approvisionnement en énergie, chèques culturels pour favoriser la participation sociale et culturelle.* (Centre Public d’Action Sociale) de votre commune ou prendre contact avec votre mutuelle afin de savoir quels soins peuvent être remboursés. Ensemble, vous pourrez chercher une solution et peut-être obtenir une aide financière (voir statut OmnioGlossaireCertaines personnes bénéficient d’un remboursement plus important des soins de santé. Elles paient moins cher certains médicaments, les consultations et visites médicales. Et, en cas d’hospitalisation, la quote-part personnelle est moins importante. Ces personnes bénéficient de ce que l'on appelle l'intervention majorée. Avant le 1er janvier 2014, deux statuts donnaient droit à l'intervention majorée : le BIM (ex-VIPO) et l’OMNIO. Désormais, ces statuts ont fusionné. Seuls le terme « Intervention majorée » subsiste. L'intervention majorée est accordée automatiquement aux personnes qui bénéficient d’un avantage social ou d'un certain statut tel que : - le revenu d’intégration sociale (RIS) ou aide équivalente ; - la garantie de revenu aux personnes âgées (GRAPA) ; - l'allocation aux personnes handicapées ; - les enfants atteints d’une incapacité physique ou mentale d’au moins 66% ; - les mineurs étrangers non accompagnés (MENA) ; - les enfants (de moins de 25 ans) inscrits en tant que titulaires orphelins. L'intervention majorée peut être octroyée aux ménages qui perçoivent de faibles revenus, sur base d'un examen des revenus. L'intervention majorée est accordée automatiquement aux personnes qui bénéficient d’un avantage social ou d'un certain statut. Vous ne devez donc rien faire. Les personnes qui perçoivent de faibles revenus mais qui n’ont pas automatiquement droit à l’intervention majorée, peuvent en faire la demande auprès d'un conseiller mutualiste, qui examinera leur dossier. L'intervention majorée accordée sur la base d'un avantage social ou d'un certain statut concerne le bénéficiaire de l'avantage, le conjoint ou partenaire de vie et, dans certaines situations, les personnes inscrites à leur charge. L'intervention majorée accordée sur la base d'un contrôle des revenus concerne tous les membres du ménage mutualiste. En résumé, il s'agit du titulaire, du conjoint ou partenaire de vie ainsi que des personnes inscrites à leur charge. Les personnes qui bénéficient automatiquement de l'intervention majorée reçoivent un courrier de la mutualité pour les informer. Les personnes qui doivent introduire une demande, recevront un courrier de la mutualité pour les informer s'ils ont droit ou non à l'intervention majorée. L'intervention majorée vous permet : - d'obtenir un meilleur remboursement de vos soins de santé ; - de payer moins cher certains médicaments ; - de payer moins cher les consultations et visites médicales ; - de payer une quote-part personnelle moins importante, en cas d’hospitalisation. Cependant, les bénéficiaires de l'intervention majorée ont également droit à de nombreux avantages dans d'autres domaines. Vous bénéficiez d'une réduction sur les tarifs des 4 sociétés de transport en commun (SNCB, TEC, STIB, DE LIJN). Moyennant le respect des conditions propres à chaque avantage ci-dessous, vous avez droit à des réductions ou exonérations : tarif social électricité, tarif social gaz, tarif téléphonique social, exonération de la redevance radio/télévision, réduction de la redevance par certaines sociétés de télédistribution, avantages octroyés par certaines communes (gratuité des sacs poubelles ou réductions sur la taxe immondice). Vous bénéficiez de l'accès au Fonds social mazout Cat. 1. L'intervention majorée est également avantageuse dans le cadre du MAF (maximum à facturer).*, dénommé depuis peu « Intervention Majorée » et Tiers payantGlossaireSystème selon lequel la mutualité verse directement aux prestataires de soins, services ou institutions le montant de l'intervention due dans le cadre de l'assurance obligatoire. Par conséquent, le patient ne doit plus avancer ce montant et paie juste le ticket modérateur (quote-part personnelle) et d'éventuels suppléments d'honoraires. Pour les prestations dispensées lors d’une hospitalisation, cette procédure est obligatoire.*).
Des aides matérielles peuvent être obtenues auprès de différents services. N’hésitez pas à les contacter pour demander plus d’informations.