Rien ne va plus à la maison, c’est la crise… Je ne sais pas quoi faire. J’ai eu des rapports sexuels. Mes parents ne sont pas d’accord. Je suis désemparé(e)… Où pourrais-je aller en attendant que ça se calme ?
Si le cercle familial s’y prête, vous pouvez en parler, par exemple, à un grand-parent, un frère ou une sœur. S’il n’est pas serein, tâchez de trouver autour de vous une personne de confiance qui saura vous écouter sans réfléchir à votre place et sans vous donner des solutions toutes faites. Attention, les ami(e)s ou les associations ne remplaceront jamais la famille, sauf dans des cas extrêmes où celle-ci devient un danger. Dans ce cas-là, il existe des organisations qui peuvent être des refuges pour prendre le temps de se poser, de retrouver sa sérénité et d’envisager toutes les possibilités.
Citons notamment:
> La maison d’accueil :
on y accueille en général des jeunes femmes enceintes (ou pas), des femmes avec ou sans enfant(s) et qui ont des difficultés d’ordre physique, psychologique ou social. En plus de l’hébergement, une des missions de la maison d’accueil consiste à faire une guidance psychosociale afin de les soutenir dans l’acquisition ou la restauration de leur autonomie. Dans certains cas, particulièrement pour les toutes jeunes mamans, le travail se centre sur le lien maman-bébé et le soutien lors de la prise en charge de ce bébé.
> L’hébergement d’urgence :
c’est un lieu où les personnes peuvent être hébergées en cas de situation d’urgence. Le centre offre également un espace d’écoute et d’apaisement ainsi que des pistes pour sortir de la situation de crise.
> La famille d’accueil :
il arrive qu’une famille se trouve confrontée à une situation difficile : conflit parent-enfant, crise conjugale, dépression, hospitalisation. Un éloignement temporaire du jeune ou de l’enfant peut être la meilleure solution à ce moment-là. Il pourra être hébergé dans une famille d’accueil, le temps que la famille puisse trouver une solution à ses difficultés.
> Le Service d’Aide à la Jeunesse (SAJ) :
pour apporter de l’aide aux jeunes en difficulté ou en danger et à leur famille, il intervient à la demande des jeunes ou de leur famille. Il peut aussi intervenir parce que des inquiétudes lui ont été transmises par une personne extérieure à la famille, par un service, par une école ou par le Parquet du Procureur du Roi.
Rappelez-vous qu’en dernier recours, la décision de garder ou pas cet enfant vous revient. Enfin, les parents que l’on croyait intraitables, une fois le choc de la nouvelle « digéré », pourraient vous surprendre positivement par leur compréhension.