Vers quel professionnel me diriger ?
Chaque professionnel possède des spécificités liées à sa formation.
> Le médecin généraliste
Il peut confirmer votre grossesse par une prise de sang et vous suivre tout au long de celle-ci.
> *
C’est un médecin spécialiste. Il accompagne tant les grossesses dites « normales » que celle dites « à risques ». Il pratique régulièrement des accouchements. C’est lui qui vous suivra tout au long de votre grossesse.
> La *
C’est une professionnelle de la santé qui suit les grossesses et les accouchements se déroulant normalement. En *, pendant les premières semaines de vie, elle assure les soins à la mère et au nouveau-né ainsi que le soutien à l’allaitement. N’hésitez pas à lui demander des conseils, surtout si vous vous posez des questions ou ressentez certaines appréhensions bien légitimes.
> Les consultations prénatales *
Elles sont ouvertes à tous les futurs parents et de surcroît, gratuites. Elles ont lieu dans votre commune ou à l’hôpital. Les futurs parents y sont accueillis par une équipe de professionnels formés au suivi de la grossesse : sage-femme, médecin généraliste ou gynécologue, *. Cette équipe accompagne les parents tant sur le plan médical que social, pendant tout le déroulement de la grossesse.
Combien de fois consulter le gynécologue pendant la grossesse ? Combien d’ * effectuer ?
Le * comporte habituellement une visite chez le gynécologue toutes les quatre semaines jusqu’à la 32e semaine et toutes les deux semaines entre la 32e et la 36e, ensuite chaque semaine jusqu’à l’accouchement.
Trois échographies sont prévues durant votre grossesse :
-La première échographie est réalisée au bout de 2 à 3 mois ;
– La deuxième est accomplie à plus ou moins 5 mois ;
– La troisième est effectuée à plus de 7 mois de votre grossesse.
Ces échographies sont remboursées pour toute personne en ordre de mutuelle. Du premier au cinquième mois, les échographies sont remboursées à hauteur de 70% par l’assurance maladie. Dès le sixième mois, ce taux de remboursement s’élève à 100%.
Si le suivi classique implique trois échographies, il n’est pas rare que les futures mamans passent plus d’examens, notamment en cas de suspicions de maladies. Certaines grossesses sont aussi considérées comme à risques. Par exemple, si la maman a de l’hypertension, du diabète, un trouble cardiaque ou bien si une maladie survient alors qu’elle est enceinte. Une grossesse tardive ou gémellaire nécessite également une surveillance particulière. Dans toutes ces situations, les femmes sont amenées à faire des échographies plus fréquemment.
Enfin, de nombreux gynécologues ont pris l’habitude de faire des petites échographies de contrôle à chaque visite. En quelques secondes, ils s’assurent que le bébé va bien. Ce qui n’est pas pour déplaire aux futures mamans.
Que se passe-t-il lors des visites prénatales ?
Les visites prénatales peuvent comprendre différents types d’examens.
> L’examen général
Il permet d’obtenir des informations précises sur votre tension artérielle, votre poids et vos urines.
> L’examen gynécologique
Le professionnel peut vérifier, si nécessaire, votre col par un toucher vaginal. Le toucher permet de contrôler si votre bébé est encore très haut ou s’il a commencé à descendre.
> L’échographie
Grâce à l’échographie, vous pourrez apercevoir votre bébé pour la première fois sur un écran.
A partir de 12 semaines, grâce au système Doppler, il vous sera possible d’entendre ses battements de cœur.
> Le *
Cet appareil enregistre les battements du cœur de votre enfant ainsi que les * pendant environ 20 minutes. Il est réalisé en fonction des besoins et est fait d’office en fin de grossesse.
D’autres examens peuvent être effectués dans des cas particuliers (hypertension, diabète…).
Je suis une personne en situation de handicap : que dois-je faire ?
Entre le manque d’infrastructures, de formation du personnel médical et le manque de communication autour de ce sujet « tabou », les futures mamans souffrant d’un handicap peuvent se sentir un peu perdues. Pourtant, une grossesse ne leur est pas forcément contre-indiquée.
Idéalement, parlez-en avant. Parlez de votre envie d’un bébé, de votre projet de maternité à votre médecin, à votre gynécologue et à votre entourage. Cela se passera d’autant mieux si tout a été préparé et discuté.
Votre handicap ne doit pas être un obstacle à votre prise en charge. Il va cependant falloir vous organiser, car il n’existe pas d’aide spécifique pour votre cas particulier. Il va peut-être falloir ne compter que sur vous-même…
Dès l’annonce de votre grossesse, contactez au plus vite votre médecin traitant ou votre rééducateur. Il saura vous recommander une maternité en mesure d’accueillir des futures mamans handicapées. Le cas contraire, il pourra servir d’interlocuteur avec l’équipe obstétricale qui ne connaît pas forcément les spécificités liées à votre handicap.
Le mieux reste encore que vous ayez la possibilité de visiter la future maternité afin de vous habituer aux lieux et de vérifier si certaines infrastructures sont disponibles et adaptées à votre cas particulier.
Sachez aussi que le matériel de puériculture est conçu majoritairement pour des parents valides ; il va falloir que vous anticipiez vos achats afin de les adapter à la future chambre de bébé qui devra être fonctionnelle pour vous.