Je me pose des questions sur mon corps : comment tout cela fonctionne ? Est-ce que c’est normal ? Où puis-je trouver un spécialiste ?
Vous pouvez, dans un premier temps, contacter le planning familial le plus proche de chez vous; les consultations sont payantes mais on y pratique le tiers-payantGlossaireSystème selon lequel la mutualité verse directement aux prestataires de soins, services ou institutions le montant de l'intervention due dans le cadre de l'assurance obligatoire. Par conséquent, le patient ne doit plus avancer ce montant et paie juste le ticket modérateur (quote-part personnelle) et d'éventuels suppléments d'honoraires. Pour les prestations dispensées lors d’une hospitalisation, cette procédure est obligatoire.* en faisant intervenir la mutuelle. Pour les personnes sans mutuelle, le prix ne doit pas être un frein.
Si vous préférez, vous pouvez consulter aussi votre médecin traitant. Vous vous sentirez (plus) en confiance et pourrez aborder (toutes) les questions qui vous taraudent l’esprit. Bien sûr, tout dépend de vos attentes ou du relationnel déjà existant.
Enfin, il y a le gynécologueGlossaireMédecin spécialiste qui accompagne tant les grossesses dites « normales » que celles dites « à risques ». Il pratique régulièrement des accouchements.*. C’est un médecin spécialiste des organes féminins (utérusGlossaireOrgane appartenant au système reproducteur de la femme, l’utérus est une poche prévue pour accueillir un embryon et favoriser son développement. La muqueuse* interne de la paroi, appelée endomètre, est sensible aux hormones sexuelles féminines (œstrogènes). Au cours du cycle menstruel, l’épaisseur de l’endomètre augmente pour favoriser l’implantation du futur embryon. Le col utérin est fermé par un bouchon de mucus épais qui devient mince et perméable au sperme uniquement au moment de l'ovulation*. Si la fécondation* n’a pas lieu, l’endomètre finit par se détruire, provoquant les menstruations. À l’inverse, si la fécondation* a lieu, l’œuf migre depuis les ovaires à travers les trompes de Fallope pour finalement effectuer la nidation dans l’utérus. L’utérus est alors capable de s’étendre jusqu’à 35 centimètres pour s’adapter à la taille du fœtus* et au placenta*. L’utérus subit des contractions musculaires du myomètre au moment de l’accouchement pour expulser le nouveau-né par le vagin.*, ovaires, trompes, seins, vulve, vagin). C’est aussi un médecin qui s’occupe de la prévention en vous aidant à choisir une contraceptionGlossaireMéthodes utilisées chez l'homme ou la femme pour contrôler la fécondité et la possibilité d'une grossesse. Elle protège d'une grossesse, mais pas des IST*.*, en vous expliquant ce que sont les infections sexuellement transmissibles (IST)GlossaireUne IST ou Infection Sexuellement Transmissible est une maladie qui se transmet par des relations sexuelles avec une ou des personne(s) déjà contaminée(s), qu’il y ait ou non pénétration. Les IST peuvent être dues à différents microbes : bactéries, virus, parasites, champignons. Parmi les IST les plus connues, on peut citer : le VIH/Sida*, les hépatites B et C, l’herpès*, la blennorragie, les chlamydioses, les condylomes*, la syphilis*, les papillomavirus…* et comment les prévenir.
En général, on consulte un gynécologue au moment où l’on pense commencer sa vie sexuelle pour discuter notamment de la meilleure contraception à adopter. Mais on peut aussi y aller avant en cas d’inquiétudes, si l’on se pose des questions sur ses règles (régularité, douleurs) ou sur la sexualité.
Les questions que posent un gynécologue lors de la première consultation sont les mêmes que celles posées par le médecin traitant, à savoir : quelles sont les maladies et les opérations que vous avez subies ? Quelles sont les maladies qui existent au sein de votre famille ? A quel âge avez-vous eu vos premières règles et comment se passent-elles (douleurs, régularité) ?
Pour discuter avec vous de l’utilité ou non de la contraception, votre gynécologue pourra vous demander si vous avez déjà eu des rapports sexuels.
Il n’y a, en général, pas d’examen gynécologique lors d’une première consultation, surtout si vous n’avez pas eu de rapports sexuels.
Vous pouvez consulter seule un gynéco (pas besoin d’avoir l’accord de vos parents), parler en toute confiance de votre sexualité et de toutes les questions intimes que vous vous posez. Tout ce que vous lui direz restera confidentielGlossaireTenu au secret, dans la confidence.*. Si vous préférez, vous pouvez aussi être accompagnée par quelqu’un de votre choix.
Mais bien souvent, les gynécologues demandent à cette personne présente de quitter le cabinet à un moment donné afin de discuter avec vous en particulier.