Quelle est la différence entre médicament et substance ?
Certains médicaments peuvent causer des contractions utérines, ce qui peut entraîner une fausse couche ou une naissance prématurée. D’autres vont modifier certains équilibres physiologiques et seront par conséquent néfastes à l’enfant.
Pendant les trois premiers mois de grossesse, qui correspondent à l’embryogenèse (formation de l’embryon), la structure et les organes du corps se mettent en place. L’embryon est à ce moment particulièrement sensible aux agressions extérieures (médicaments, produits chimiques, etc.) et celles-ci pourront entraîner des malformations parfois graves. Ne paniquez pas !
Durant ces premiers mois, il ne faut pas prendre de médicament sans avis médical.
Demandez toujours conseil à votre médecin ou votre pharmacie avant de prendre un médicament pendant votre grossesse.
Fumer met en péril votre grossesse. Continuer à fumer pendant la grossesse implique de nombreux risques désormais identifiés par les médecins :
– risque accru de fausse couche ;
– augmentation de la fréquence des naissances prématurées ;
– poids à la naissance insuffisant et développement retardé ;
– risque accru de complications à l’accouchement ;
– diminution des défenses immunitaires (notamment en cas d’infection).
Vous fumez ? N’hésitez pas à en parler à votre médecin traitant qui vous indiquera la marche à suivre…
Quels sont les risques si je continue à « consommer » pendant ma grossesse ?
Se droguer durant la grossesse implique des risques énormes pour le *. Comme l’alcool et le tabac, la consommation de drogues (cannabis, cocaïne, héroïne, LSD, extasy, amphétamine, colle, détergent ménager…) est absolument à éviter tout au long de votre grossesse : n’oubliez pas que ces substances traversent aisément la barrière du *, pour arriver directement dans l’organisme de bébé…
Toutes les drogues nuisent tant à la maman qu’au bébé. Car, n’oubliez pas que le simple fait de fumer pendant la grossesse nuit à l’oxygénation du fœtus, qui se retrouve «enfumé» et intoxiqué au monoxyde de carbone.
Même occasionnelle, la consommation de drogues peut entraîner :
– des risques accrus de fausse couche ;
– des malformations du fœtus ;
– des naissances prématurées ;
– des retards de croissance ;
– et plus tard, des troubles respiratoires et nerveux chez l’enfant.
A la naissance, l’enfant peut présenter des symptômes de manque, tels que
*, tremblements, troubles respiratoires et cardiaques, nécessitant une prise en charge sérieuse.Enfin, même si l’accouchement s’est déroulé à merveille et que votre bébé est en bonne santé, ne pensez pas que les risques d’intoxication aient disparu pour autant : n’oubliez pas que les drogues passent également dans le lait maternel…
Et n’oubliez pas qu’en cas d’injections, s’ajoute le risque de contracter le virus du
*.J’ai eu des addictions dans le passé. Dois-je effectuer des tests spécifiques ?
Il est important d’en parler à votre médecin et/ou à votre * le plus tôt possible. En principe, les incidences éventuelles sur la grossesse vont dépendre du type de consommatrice que vous étiez (occasionnelle, régulière, intensive), du type de drogue, de la durée de votre accoutumance et du délai qui s’est écoulé depuis l’arrêt de votre consommation. Des tests particuliers pourront donc éventuellement être proposés par votre médecin. N’hésitez pas à en parler à des professionnels de la santé : ils pourront vous aider sans vous juger !
Mon compagnon consomme des substances. Moi pas. Y a-t-il un risque pour le fœtus ?
Si le compagnon consomme des substances, les risques indirects pour la femme enceinte sont :
1. ceux du tabagisme passif si la drogue se fume ;
2. un risque de transmission de maladie virale pour la femme, surtout l’hépatite C et le VIH, via le partenaire lors des rapports sexuels pendant la grossesse si lui-même se contamine avec des drogues prises en intraveineuses;
3. un risque de rechute pour la patiente si elle est ancienne toxicomane.